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M

Machi-bugyo : commissaire d’Edo, investit de la double fonction de maire et de chef de la police. Deux des plus hauts vassaux des Tokugawas se relayaient chaque mois à ce poste, prenant en charge l’administration, le maintien de l’ordre et l’application des lois. Leur autorité ne s’exerçait que sur les civils, les samouraïs d’Edo étaient directement sous les ordres de leur daimyo et de ses représentants. Le machi-bugyo avait à sa disposition des employés administratifs et une petite force de policiers armés.

Mage : houppe de samouraïs. (Se prononce mah-gay).

Makura-sagashi : litt « pilleur d’oreiller ». Voleur errant qui détrousse les voyageurs pendant leur sommeil en dérobant les objets précieux qu’ils cachent sous leur oreiller.

Manji : symbole bouddhique de la prospérité et de la bonne fortune, dit svastika en sanskrit. La croix aux branches orientées vers la droite, symbole solaire dans de nombreuses cultures ésotériques, a été adoptée par les nazis sous le nom de croix gammée. Le bouddhisme japonais utilise le svastika aux branches orientées vers la gauche depuis mille ans. Elle servait dans le cadre du dochujin à désigner un campement.

Marohoshi jitte : jitte dont les pointes peuvent se replier

Meido : l’au-delà. Selon la croyance, le royaume des morts est plongé dans les ténèbres. Seules quelques sectes bouddhistes font la différence entre l’enfer et le paradis.

Meifumado : enfer bouddhique, séjour des démons et des damnés

Menboho : masque à face de démon porté par certains samouraïs Marohoshi jitte. Visière portée avec l’armure complète, à la fois en guise de protection et pour impressionner l’ennemi.

Metsuke : inspecteur, poste combinant les fonctions de chef de la police et des services secrets.

Mezu : démon à tête de cheval, gardien du meifumado

Meishu : responsable de village. Durant la période Edo, une poignée de meishus triés sur le volet se voyait confier des fonctions officielles par le daikan. Alors que les paysans n’avaient pas le droit de posséder des armes ni d’avoir de nom de famille, ces rares privilégiés étaient autorisés à porter un sabre et à transmettre leur nom.

Mikado : empereur.

Mochi : galette de riz obtenue en écrasant du riz à l’aide d’un maillet.

Mon : Cf Kamon

Monnaie :

     -      bu : petite pièce valant un quart de ryo

-            mon : pièce de cuivre

-            kan : 1000mons

-            momme : pièce d’argent

-            ryo : pièce d’or (60 mommes ou 4 kans)

-            shu : pièce de l’ére d’Edo valant un seizième de ryo.

Mu : le vide. Concept essentiel dans le bouddhisme zen et objectif de tous les arts martiaux. Pour l’atteindre, il faut chasser de son esprit toutes les pensées et liens extérieures pour n’exister que dans l’instant, libéré de l’attachement à la vie et au monde qui nous entoure.

Mudra : symbole représentant l’une des vertus du bouddha, fréquemment présent dans l’art bouddhique.

Mura : village

Mokunin (muen no gôshi) : littéralement, « ceux qui sont sans revenu », guerriers de rang inférieur restés à la campagne. Ils forment la couche supérieure de la paysannerie.

Motojime : Chef de gang . Litt « celui qui réunit ».

 

 

N

Nagamaki : arme à deux poignées, plus haute qu’un homme et munie d’une longue lame incurvée.Cf naginata

Nagashi-toro : Cérémonie traditionnelle au cours de laquelle des toros sont mis à l’eau à bord d’embarcations pour emporter l’âme des morts.

Naginata. Arme à deux poignées, plus haute qu’un homme et munie d’une longue lame incurvée. Moins courant mais à peu prés similaire, le nagamaki avait un manche plus court et une lame plus longue.

Nakasendo : une des cinq grandes routes traversant le japon. Le Nakasendo reliait Edo à Kyoto par les montagnes, alors que le Tokaido longeait la côte.

Nami ? : qu’y a-t-il ?

Namu : du sanskrit namas : « trouve refuge dans le Bouddha », prière pour les morts.

Namu amida butsu : L’un des plus célèbres psaumes bouddhiques pour obtenir miséricorde après la mort.

Nanban : les Occidentaux étaient appelés « barbares du sud », car les premiers marchands étaient arrivés au japon par le sus. Durant l’ère d’Edo, les aventuriers, négociants et missionnaires portugais, espagnols et hollandais étaient très implantés en Asie.

Narayana : Dieu qui encourage le bien et terrasse le mal.

Ninbetsu-aratame : idem Shumon-aratame : interrogatoires sur les croyances religieuses

Ningi : art-de combat et de l’espionnage des ninjas. Appelé aussi ninjutsu.

Ninja : Espion. Les ninjas ont eu leur heure de gloire à l’époque des guerres civiles, juste avant l’avènement du clan Tokugawa. Durant la période d’Edo, ces mercenaires jusque-là à la solde de différents seigneurs de la guerre sont entrés au service du gouvernement central. Les plus célèbres shinobis étaient les ninjas d’Iga et de Kaga, au nord de Tokyo.

-         Sato-iri-ninjas : s’infiltrent dans les hans pour des générations en se transmettant leur mission de père en fils

-         Ninja iga

-         Ninja kôga

Nô : genre théâtral japonais traditionnel, dont les acteurs jouent sur une scène nue et arborent des masques.

No-ihai : Cf ihai

Nukenin : ninja ayant enfreint le code des shinobis et fui le monde des ninjas.

 

O

 

Obaasan : grand-mère

O-bangashira : commandant suprême du ban, la garde formée de samouraïs et chargée de protéger le seigneur et le château.

Ofuro : bac en bois pour le bain

Ogamu : prier.

Oishi : « excellent »

Okami : loup

Oku-sama : terme de respect envers une épouse.

O-metsuke : inspecteur en chef. Rang le plus élevé au sein des forces de l’ordre du shogunat

O-niwaban : « Celui du jardin ». Un ninja et agent secret du shogunat.

Oni : démon du folklore japonais, le plus souvent assimilé à un ogre ; Il a des cornes et des dents monstrueuses.

Onibocho : la lame du démon.

Onigiri : Boulette de riz, souvent en forme de triangle ou d’ovale et enveloppée d’une algue nori.

Origami : litt « papier plié ». Art traditionnel japonais du pliage de papier.

O-Sadamegahi : abréviation de Kujigata o-Sadamegaki. Code pénal du shogunat, établi en 1742.

Oyabun : litt « statut de père ». Désigne le chef d’un clan yakusa. Ses subalternes sont appelés kobuns, ou enfants.

Oyata : chef d’un groupe d’acteurs.

P

Paraiso : paradis (origine portugaise)

R

Rakutabi : litt « voyage tranquille et confortable ».

Rendai : brancard utilisé pour faire traverser les rivières aux voyageurs. Nommé ainsi à cause de sa ressemblance avec l’autel rendai (autel du lotus) dans les temples bouddhiques.

Ri : ancienne unité de mesure équivalant à environ 4 km

Rikudo Gofu : talisman des six voies. Utilisé pour maudire un ennemi.

Roju : conseil des anciens ; Cercle restreint de conseillers assistant directement le shogun. Les rojus étaient les éminences grises du shogunat Tokugawa.

Rongo : les analectes de Confucius.

Ronin : samouraï sans maître. Littéralement «  celui qui dérive sur les vagues ». Désigne les membres de la caste des samouraïs qui ont  perdu leur maître à la suite de la dissolution  d’un han , d’une expulsion pour mauvaise conduite ou pour d’autres raisons. Leur statut et les lois leur interdisant de travailler comme fermiers ou comme marchands, en vertu du rigoureux système  de castes confucéen imposé par les Tokugawa, de nombreux ronins sortent de la pauvreté en devenant des « tueurs à gages » pour lesquels le code du samouraï est vide de sens.

Rose trémière : Chaque famille de samouraïs avait des armoiries (Cf kamon) qui symbolisaient le clan. L’emblème du clan Tokugawa était une rose trémière à trois feuilles. Pointer un sabre sur l’emblème du shogun revenait à menacer le shogun lui-même et à commettre u acte de trahison impardonnable.

Ryo : pièces d’or d’une valeur de 60 monmes

Ryu : école, on parlera d’école Shinkage ou de Shinkage-ryû. Les innombrables variations autour du sabre et des arts martiaux sont transmises d’une génération à l’autre aux descendants du créateur de ces techniques, et aux étudiants qui souhaitent être formés par le maître. Les plus grandes écoles ont leurs propres dojos et des dizaines d’étudiants. Pour être efficace, un sabreur doit étudier les techniques des différentes écoles afin de pouvoir affronter n’importe quel adversaire. De nombreux ryus ont aussi des techniques secrètes qu’ils n’enseignent qu’à  leurs propres élèves.

 

S

Sado (île de) :Sadoshima, île froide et désolée de la mer du Japon au nord de la mer du Japon au nord de Honshu, était une terre d’exil au VIII ème siècle. Après la découverte de gisements d’or, les travaux forcés dans les mines de Sado équivalaient à une condamnation à mort.

Sai : résigne les rives du fleuve Sanzu, qui sépare le royaume des vivants du meido, le royaume des morts. D’après la légende, les âmes des enfants décédés empilaient des pierres sur les rives du sai (sai-no-kawara) afin de prier pour leur parents.

Sakai : célèbre port de commerce, aujourd’hui absorbé par la ville d’Osaka. Durant la période d’Edo, Sakai était le coeur industriel du Japon.

Sakazuki : tasse de saké. Au cours du rituel d’entrée dans un gang yakusas, le kobun accepte la boisson que lui offre l’oyabun, et garde la tasse en signe de loyauté.

Sakite : assistant (de l’armurier par exemple).

Sakki : sens qui permet de ressentir et anticiper un danger présent. Mais ce terme désigne aussi une pulsion meurtrière ou une montée de violence. Envie de tuer perceptible dans l’air et dirigée vers quelqu’un. La notion de sakki est basée sur le concept du ki –énergie en japonais- que l’on retrouve dans les pratiques spirituelles et les arts martiaux. Pour capter ces énergies corporelles au-delà de l’être physique, il faut être entraîné ou avoir atteint le stade de l’éveil.

Sama : titre honorifique, marque de respect. Cf titres honorifiques

Samourai : celui qui sert. Les samouraïs se divisaient en 3 classes : officier supérieur, moyen et inférieur. Il n’y avait que très peu de différences entre le statut social des samouraïs des 2 premières classes mais il existait un fossé énorme entre celles-ci et les officiers inférieurs (mariages interdits entre gens liés aux officies supérieurs ou moyens avec ceux qui étaient du statut le plus bas)

San : Cf titres honorifiques

Sankin kotai : les Tokugawa exigeaient que les daimyos passent une année sur deux à Edo, et qu’ils y laissent leur famille quand ils retournaient dans leur han. Grâce à cette pratique, Edo exerçait sur les daimyos un contrôle à la fois politique et financier, l’entretien de deux maisons et les voyages pour la capitale pesant lourdement sur le budget du han.

Sankyo : les trois branches du clan Tokugawa n’appartenant pas à la ligne se succession directe.

Sanpin : terme de mépris pour désigner un samouraï de bas étage. A pour origine la combinaison perdante trois-un dans les jeux de dés.

Sanshita : rang le plus bas chez les yakusas.

Sanzu-no-kawa : le fleuve Sanzu, équivalent japonais du Styx. Pour gagner l’au-delà, les morts doivent le traverser en bateau.

Satoiri ninja : ninja du sato (patrie). En plus des ninjas basés à Edo, le shogunat infiltre des ninjas dans certains hans. Ces taupes surveillent les hans dissidents et amassent des preuves qui pourront être utilisées pour faire chanter un han ou le dissoudre quand il dépasse les limites.

Satsujinken : technique où le sabre prend la vie (Cf Katsujinken)

Saya : fourreau du sabre.

Seibo : vierge Marie

Seikado : littéralement « la mer du territoire de l’ouest ». Nom archaïque de Kyushu

Seinsei : Cf titres honorifiques

Seisatsu yodatsu : en vertu du système des quatre castes imposé par le shogunat Tokugawa, les samouraïs avaient le droit de tuer des membres des castes inférieures pour la moindre insulte ou infraction.

Sengoku : états en guerre. Durant deux siècles, de l’installation du pouvoir central à Kyoto jusqu’à l’avènement d’Oda Nobunaga (premier unificateur du Japon, 1534-1582), le pays fut en proie à l’anarchie, et ravagé par les luttes intestines entre seigneurs de guerre rivaux.

Sekigahara : Bataille célèbre qui eut lieu en 1600, opposant les représentants de la famille Toyotomi (Hideoyoshi fut le premier à unifier le Japon en 1590) aux alliés d’Ieyasu Tokugawa (1542-1616). Ce dernier, ayant remporté la victoire, monta sur le trône etc’est ainsi que le shôgunat d’Edo commença.

Sekisho : poste de contrôle surveillant les déplacements entre Edo et les reste du pays. Tous les voyageurs devaient faire une halte à chacun de ces postes officiels et présenter leurs papiers.

Seppuku : Litt : « le moyen de regagner son honneur »droit de se suicider dans l’honneur pour expier un échec ou suivre son maître dans la mort ; ils empêchaient ainsi la honte de leur échec de retomber sur leur famille, offrant à cette dernière une échappatoire aux représailles éventuelles de leur seigneur. Seuls les samouraïs peuvent accéder à cette mort glorieuse, mais atroce. L’abdomen est ouvert en deux par une entaille vers le haut expulse les intestins. Parfois, un kaishakunin procède à une décapitation pour abréger les souffrances du samouraï.

Shaba : le mode normal, dans le langage des yakusas. Les yakusas divisent le monde en deux : - le shima (« île ») ou monde des yakusas

           - le shaba.

Shaku : unité de mesure de distance, 1 shaku équivaut à 30cm ou 10 suns.

Shichiri : messagers spéciaux à pieds( différentes classes de shichiri existaient, les plus élevés étaient de bons combattants et portaient le kamon du shogun).

« shikii-uchi gomen komurimasu » : « nous vous demandons pardons de pénétrer chez vous ». Les yakusas avaient des expressions propres qui les distinguaient du reste de la population.

Shikyo : « shi-king » en chinois ; Le plus ancien recueil de poésie de la littérature chinoise.

Shima : zone de mort.(Cf shaba)

Shimabara : L’insurrection de Shimabara (1637-1638) s’est développée  à la suite de l’interdiction de la croyance en la religion chrétienne, décrétée en 1612. 38000 paysans chrétiens de la presqu’île de shimabara se révoltèrent en 1637 contre l’oppression de leur dominants. Prenant pour chef un garçon de 14 ans, Shirô-Tokisada Amakusa (1623-1638), les insurgés se retranchèrent dans le château de Hara alors à l’abandon. Le shôgunat, mobilisant cent vingt mille soldat, rétablit l’ordre après 6 mois de siège.

Shinan : instructeur en chef.

Shinju : double suicide. Le système de caste de la période d’Edo était si strict que pour certains amants maudits, le suicide était le dernier recours. Les shinjus alimentaient abondamment le théâtre et la littérature, sans parler des journaux à scandale.

Shinobi : terme générique pour désigner un ninja, et signifiant « celui qui se déplace en secret ». Les ninjas ont eu leur heure de gloire à l’époque des guerres civiles, juste avant l’événement du clan Tokugawa. Durant la période d’Edo, ces mercenaires jusque-là  à la solde de différents seigneurs de guerre sont entrés au service du gouvernement central. Les plus célèbres shinobis  étaient les ninjas d’Iga et de Kaga au nord de Tokyo.

-         les yama-metsuke opèrent dans la clandestinité à la différence des

-         dai-metsuke, en poste à Edo

Shinzo : jeune épouse d’un autre homme.

Shiraha-dori : technique Yagyu de la prise de lame à main nue.

Shogi : jeu d’échecs japonais.

Shogun (seii-taishogun) : « généralissime chargé de la pacification des barbares ». Ce titre , à l’origine provisoire, apparut vers 720 et désignait le commandant en chef des armées envoyées par la cour pour pacifier les populations barbares et les insoumis (notamment les populations autochtones Ainu). A partir de 1192, ce titre devint héréditaire, désignant le chef du Bakufu, le gouvernement militaire détenteur du pouvoir militaire et ce, jusqu’à la chute du shogunat d’Edo et la restitution du pouvoir effectif à l’empereur en 1867.

Shoji : cloison en bois et papier.

Shoheiko : institut d’enseignement supérieur du shogunat. Fondé à Edo en 1691, il porte le nom du lieu de naissance de confucius.

Sokushitsu : concubine d’un daimyo. Dans le japon féodal, les hommes influents avaient des maîtresses, en plus de leur épouse  et les O-sokushitsu  étaient aussi puissantes et respectées que leur riche protecteur. O-sokushitsu signifie « la chambre voisine »- pour d’évidentes raisons.

Shosei : équivalent de collégien dans l’ancien système éducatif.

Shoya : chef des paysans auquel le daikan confiait les responsabilités administratives (Cf meishu)

Shumon-aratame : interrogatoires sur les croyances religieuses.(Cf Ninbetsu-aratame)*

Someishu : responsable des chefs de village. Durant l’ère d’Edo, une poignée de meishus (chefs de village) triés sur le volet se voyaient confier des fonctions officielles par le machi-bugyo (commissaire de la cité d’Edo) et le daikan (magistrat) local. Alors que les paysans n’avaient pas le droit de posséder des armes ni d’avoir de nom de famille, ces rares privilégiés étaient autorisés à porter un sabre et transmettre leur nom. Le someishu est le porte parole de tous les meishus du han.

Suemono-giri : transpercer une cible immobile.

Sumi : encre utilisée pour la calligraphie. Elle se présente sous la forme d’un bloc compact qui est humidifié avec de l’eau.

Sumiyaki : charbonnier. Les sumiyaki passaient l’hiver dans les montagnes pour abattre du bois, puis il le faisaient brûler pour le transformer en charbon qu’ils vendaient en ville.

Suminasen : « excusez moi »

T

 

Tabi : socquettes

Tadaïma : « je suis rentré »

Takagari : fauconnerie. Durant la période d’Edo, elle était l’une des activités favorites des daimyos et du shogun lui-même. Le takagari pouvait durer une semaine, voire plus, la journée étant consacrée à la chasse et la soirée à des plaisirs dispendieux. Les gens du peuple n’étaient pas autorisées à élever des rapaces sous peine d’être condamnés à mort.

Takame : litt « femme au faucon ». Désigne un fauconnier de sexe féminin.

Takama-ga-hara : terre d’abondance dans la religion shintoïste.

Tatami : épais tapis en paille de riz utilisé comme couvre sol.

Tegata : document officiel permettant de franchir un sekisho.

 

Tengai : coiffe en paille des moines komusos.

Tenryo : terres appartenant au gouvernement et administrées directement par le shogunat. Un daikan délégué était chargé d’y faire appliquer la loi. Dans les hans, ce rôle était exercé par les autorités du han.

Tengu : divinité des montagnes susceptible d’apporter malheur ou prospérité aux hommes, le tengu est souvent représenté sous les traits d’un homme aux ailes et au bec d’oiseau.

Tokaido : route la plus importante de la période d’Edo, reliant Edo avec la région Kamigata de Kyoto et Osaka. Elle est aujourd’hui traversée par des autoroutes et des trains à grande vitesse.

Tokugawa : le clan Tokugawa est une dynastie de guerriers qui a unifié le Japon après avoir remporté la bataille de Sekigahara en 1600, et l’a dirigé jusqu’en 1867 depuis la capital Edo. Le shogun est à la fois le chef du clan Tokugawa et du bakufu –gouvernement shogunal- qui exerce le pouvoir et rappelle à l’ordre les hans contestataires.

Toshiyori : litt « les aînes ». Hauts fonctionnaires du shogunat et du han, comprenant le conseil des Rojus, des Wakado-shiyoris et les Karos.

Tsuba : pièce de sabre correspondant à la garde.

Tsubo : cri poussé au début d’une partie de dés, quand le croupier montre aux joueurs que le gobelet est vide.

Tsuka : poignée.

Titres honorifiques : à l’époque Edo, la société était très hiérarchisée et il était extrêmement important d’employer les termes de politesse appropriés.

Les marques les plus courantes de respect étaient :

Les préfixes « o » et « go », ainsi qu’une vaste gamme de suffixes :

      -     Chan : pour les enfants, les jeunes femmes et les amis proches.

-         Dono : archaïque, réservé aux personnages de haut rang ou éminemment respectés.

-         Sama : pour un supérieur.

-         San : le plus courant, employé entre personnes de rang égal ou quasi égal.

-         Sensei : réservé aux professeurs, maîtres, artistes respectés et personnes politiques.

Tokaido : une des cinq grandes routes du Japon reliant Edo à Kyoto en longeant la côte.

Tono : seigneur, daimyo. Parfois utilisé comme terme de politesse, comme dans tono-sama.

Toro : lanterne. Les lanternes de Mando, en bois et en papier, sont utilisées pour les cérémonies.

Toseinin : litt « le déraciné, celui qui voyage ». Euphémisme pour désigner un yakusa itinérant.

Tsukemono : condiments

 

U

Uchi-ihai : Cf ihai

Unités de mesure :

-1 sun : environ 3 cm

- 1 shaku : 10 suns soit environ 30cm.

- 1 bu : environ 3mm

- 1 kan : 6 shakus,  environ 1,8m.

- 1 cho : environ 109 mètres.

- 1 ri : environ 4 km.

Ukiyo : le monde flottant. La vie dans toute sa nature transitoire. Pour les bobachis (yakusas), le monde en dehors de leurs syndicats.

Urameshiya : « Vengeance ». Plainte poussée par les fantômes. Ce type de menace était pris très au sérieux et inspirait la terreur.

 

W

Wajo : terme de respect envers u prêtre de haut rang ou le chef d’un temple.

Wakadoshiyori : second Conseil des Anciens. Le shogunat Tokugawa était un gouvernement hybride, à la fois central et autorisé par l’empereur à gouverner la nation tout entière, mais aussi provincial comme n’importe quel han. Les membres du second conseil donnaient leur avis à l’empereur sur toutes les questions concernant le han.

Wakisashi :sabre court, gardien de l’honneur (le wakisashi pouvait être gardé par un tiers, seigneur , dame de la cour ou autres, jusqu’à la réalisation d’un mission ou de la parole donnée) La lame mesure de trente à soixante cm.

Y

Yagura : horloge en forme de tour. Technologie occidentale très prisée par les plus riches.

Yakusa : mafia japonaise. Durant l’ère d’Edo, les yakusas faisaient partie du paysage et exploitaient les maisons de jeux ou d passe. Tant qu’ils ne dépassaient pas certaines limites, ils étaient tolérés par les autorités, une tradition qui n’a pas beaucoup changé dans le Japon moderne.

Grade des yakusas :

-         oyabun  chef

-         kubun : apprenti yakusa

-         sanshita : rang le plus bas

Yakushi Nyorai : bouddha de la médecine et de la guérison.

Yama-metsuke : inspecteur des montagnes. Unité spéciale chargée d’infiltrer et d’espionner les régions de montagnes.

Yaso : jésus

Yojimbo : garde du corps

Yoko-metsuke : inspecteur local, sous l’autorité du o-metsuke à edo.

Z

Zabuton : coussin

Zankanjo : confession. La vengeance personnelle était tolérée comme une forme de justice. Quand les auteurs d’une vengeance savaient qu’ils seraient condamnés à mort, ils pouvaient blanchir leur réputation posthume en écrivant un zankajo expliquant leur acte.

Zegen : proxénète. Les paysans était parfois contraints par leur pauvreté de vendre leurs filles à un zegen, qui les revendait dans les maisons de passe. La prostitution était légale durant l’ère d’Edo et le proxénète était un maillon essentiel de la chaîne.

Zokumyo : nom porté par une personne de son vivant (Cf Kaimyo)


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